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Son direct et son réverbéré : un décalage qui a son importance
Publié le 2020-06-01
Placer des panneaux acoustiques sur des parois est généralement gage de conditions sonores améliorées grâce à la diminution de la réverbération. Mais il ne faut pas pour autant faire fi des sons directs qui, eux aussi, peuvent être sources de nuisances.
Un exemple ? « Nous avons un jour été contactés par les responsables d'une usine, explique Raphaël Van De Walle, ingénieur et responsable d'HAPPYTATION. Une machine y générait énormément de bruit et on nous demandait de corriger ça au moyen d'absorbant tant sur les murs que le plafond. Nous aurions pu le faire mais avons préféré refuser car cette solution ne pouvait pas fonctionner. »
En cause : la différence entre les sons directs qu'on entend de suite et les sons réverbérés qui arrivent avec un léger décalage, suite aux révérbérations sur les surfaces des locaux. « En travaillant sur les parois, il était possible de réduire la réverbération mais pas le bruit direct produit par la machine, précise Raphaël Van De Walle. Or, c'est surtout celui-là qui posait problème. J'ai donc dû dire aux responsables de l'entreprise que des panneaux absorbants ne suffiraient pas et qu'il fallait en priorité isoler la machine. Je n'y pouvais rien ; c'était la physique et ses lois qui l'imposaient. »
S'il est toujours possible de renforcer le champ direct par rapport au champ différé (comme dans une salle de spectacle), limiter la réverbération n'est pas forcément la meilleure solution. Par conséquent, avant de se lancer dans une tentative de correction acoustique, il faut comprendre les phénomènes physiques face auxquels on se trouve pour choisir l'option adéquate.
Cette façon de procéder est un véritable fil rouge pour HAPPYTATION et la seule à pouvoir garantir la satisfaction finale du client !